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Le manque de confiance en soi est selon moi, un des problèmes majeurs dans notre société actuelle. Quand je demande à mes coachés ce qu’ils voudraient changer chez eux. La réponse qu’ils me donnent 90 % du temps est “J’aimerais avoir plus confiance en moi”.

Il est vrai que lorsque l’on est en confiance, on se sent invincible. Capable de soulever des montagnes, de vivre des nouvelles expériences. Comme oser parler en public ou aller vers les autres.

On sait donc pertinemment qu’il est important d’avoir confiance. C’est même un élément fondamental dans notre épanouissement et notre développement personnel.

Dans cet article, vous découvrirez des astuces pour avoir plus confiance en vous avant de prendre la parole en public. Et plus largement dans toutes les sphères de votre vie. Vous apprendrez comment arrêter de craindre le regard des autres et saurez comment réussir à vaincre vos peurs. Petits pas par petits pas.

Confiance en soi : définition

Selon le Larousse, la confiance en soi serait “le courage venant de la conscience que l’on a de sa valeur et dans laquelle on puise une certaine assurance”.

Pour moi la confiance est en grande partie ce qui va déterminer l’image de soi. Plus j’aurais confiance en moi, plus j’aurais tendance à prendre des risques facilement. Et plus je pourrais me qualifier comme quelqu’un de plutôt “fonceur”. C’est mon niveau de confiance qui va définir l’image que j’ai de moi.

Différence entre “confiance en soi” et “estime de soi”

On confond souvent les termes “confiance en soi” et “estime de soi”. Même si ces deux mots sont souvent associés, ils ne veulent pas dire tout à fait la même chose.

La confiance en soi est la capacité que nous pouvons avoir pour atteindre nos buts. Alors que l’estime de soi est une appréciation personnelle de sa propre valeur.

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Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas intimement liés. Plus ma confiance en moi sera grande, plus l’estime que j’ai de moi le sera également. Et inversement ! Cette corrélation entre estime et confiance peut être un cercle vicieux ou un cercle vertueux. À nous d’en tirer profit pour créer la vie qu’il nous faut pour être heureux !

Je n’ai pas confiance en moi

 

Je suis réellement rentré dans la vie active à 20 ans. J’avais trouvé un job de commercial dans les assurances. Bien que j’ai changé de patron plusieurs fois, je suis resté dans ce milieu pendant 10 ans. Je connaissais mon boulot sur le bout des doigts et j’étais plutôt bon dans ce que je faisais. J’avais un CDI. Je gagnais bien ma vie. Je pouvais emprunter de l’argent à la banque. J’avais une mutuelle, des tickets restaurants, un véhicule de fonction…  Et un jour j’ai décidé que je voulais apporter autre chose aux gens. J’ai donc créé mon entreprise dans la formation et le coaching.

Si je vous raconte tout cela, c’est parce qu’à ce moment là, quand on décide d’arrêter de faire ce qu’on a fait toute notre vie. Qu’on renonce à la sécurité financière, pour se lancer dans un domaine qu’on ne connaît pas. Que tout notre entourage pose des questions du genre “Tu es sûr de toi ? Tu as bien réfléchi ?”. Il est simplement impossible d’avoir confiance en soi.

On peut retourner le problème dans tous les sens. Il arrive parfois que nous fassions des choix dont nous ne sommes pas sûrs. Parfois ce seront les bons. D’autres fois ils seront moins bons. La vie est ainsi faite.

Mes différentes expériences professionnelles et personnelles m’ont permis de rencontrer des gens de tous milieux sociaux. Et aucun d’entre eux n’échappe à cette règle : il n’existe aucune personne pouvant avoir une totale confiance en elle en toute situation. Il y a plusieurs raisons à ce manque de confiance.

J’ai peur d’échouer

Je pense que le principal frein qui empêche les gens d’être en confiance est la peur d’enchaîner les échecs. Et malheureusement le fait d’habiter en France n’aide en rien ce phénomène. Ici, échouer est mal perçu. L’échec est vu comme une faiblesse voire parfois, comme quelque chose de honteux.

Imaginons un entrepreneur qui aurait tout lâché pour créer son entreprise. 3 ans plus tard, il se rend compte qu’il ne gagne pas assez d’argent à son compte pour vivre correctement et se décide à trouver un emploi salarié. Comment pensez-vous que les recruteurs interpréteront ce “trou” de 3 ans sur son CV durant l’entretien d’embauche ?

Je trouve que la France est en retard sur ce point. Aux Etats-Unis ou au Japon, l’échec est considéré comme une étape importante dans le processus de l’apprentissage de la vie. Et pas uniquement pour les enfants. Le septuagénaire qui échoue dans un projet sera célébré pratiquement comme si il avait réussi. Charles Pépin a parfaitement réussi à illustrer ces différences de culture dans son livre “Les vertus de l’échec”

Se libérer de cette peur, c’est s’enlever une pression inutile pour pouvoir se concentrer sur ce qui importe vraiment : se sentir mieux et atteindre ses objectifs !

Je suis dans l’inconnu

Un autre grand obstacle à nos réussites est sans aucun doute celui-ci : la peur de l’inconnu. Il est vrai que lorsqu’on se lance dans une nouvelle expérience, on ne se sent pas tout à fait à l’aise. Que ce soit un nouveau job, une nouvelle relation amoureuse ou une présentation devant des inconnus (pour ce dernier cas, je vous donne toutes les méthodes de présentation des plus grands orateurs du monde dans cet article : le pitch : comment parler de soi).

Être dans l’inconnu n’est pas une fin en soi. Personne ne naît avec un savoir inné. Zidane a du apprendre à jouer au foot et Mozart à jouer du piano.

Quand on prend le temps d’y réfléchir, l’inconnu est même plutôt quelque chose de banal. Il y a chaque jour des évènements incontrôlables sur lesquels on ne sait rien. La météo, l’humeur des gens, les nouvelles rencontres etc.. L’être humain a une fabuleuse capacité d’adaptation. La solution la plus logique serait donc de profiter de cette compétence innée de l’Homme et de ne pas trop être préoccupé par cela.

Les croyances limitantes

“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. ” – Mark Twain 

En coaching, les croyances sont considérées comme l’un des quatre piliers fondamentaux de l’être humain (les trois autres sont les valeurs, les besoins et les limites). 

Une croyance est une affirmation que nous pensons vraie. Il y a deux types de croyances : les croyances aidantes et les croyances limitantes. Les croyances aidantes vont nous rendre capable d’accomplir des choses extraordinaires. Les croyances limitantes peuvent nous empêcher d’accomplir des choses banales.

Nous avons des croyances pour plusieurs raisons :

  • elles servent à rendre le monde plus stable en nous permettant d’avoir certaines bases
  • elles sont une ressource positive quand nous n’avons pas de réponse : La religion peut être une réponse à la question “Quel est le sens de la vie ?”
  • elle est toujours porteuse de sens
  • elle reflète l’appartenance à un groupe et nous permet de ne pas être seul.

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Cependant nos croyances peuvent également avoir des effets négatifs : nos croyances sont un filtre de la réalité. Nous voyons la réalité du monde à travers celles-ci. Elles peuvent être également des limiteurs de possibilité. Et c’est justement sur ce point là qu’il faudra travailler.

Comment avoir confiance en soi ?

Nous avons vu qu’aujourd’hui, le manque de confiance en soi était un des principaux obstacles empêchant de passer à l’action pour arriver à ses fins. Et ce, pour toutes les raisons évoquées précédemment. Reste à savoir comment prendre confiance et réussir à croire en soi.

Évaluer les risques

La peur de l’inconnu et la peur de l’échec sont deux grands freins pour développer la confiance en soi. Comme toutes les peurs, elles ne sont pas toujours rationnelles. Il va donc falloir les rationaliser. 

Très souvent quand je me rend compte que mon manque de confiance m’empêche de faire quelque chose, je me pose cette question : “Quelle est la pire chose qui pourrait se produire si j’échouais ?”. Et très souvent la réponse est celle-ci : “J’aurais perdu un peu de temps mais j’aurais appris quelque chose”.

C’est de cette façon qu’on peut transformer quelque chose d’irrationnel (la peur) en quelque chose de palpable (“Si j’échoue j’aurais perdu X heures de ma vie et X euros”).

Pour prendre la parole en public, c’est la même chose. On va simplement se demander ce qui pourrait se passer de pire. Puis on se rendra compte que le pire qu’il puisse se passer n’est pas si effrayant que cela. Et de toute façon, le pire n’arrive pratiquement jamais !

Sortir de sa zone de confort

Pour parler en public ou pour pratiquer une quelconque nouvelle activité, il va falloir à un moment donné se mettre en danger. Mais attention, il ne faut pas confondre se mettre en danger et prendre des risques irréfléchis. Si vous savez pertinemment que vous n’êtes pas prêts, c’est que ce n’est pas le bon moment. Par contre si c’est simplement votre peur qui essaie de vous faire croire que vous n’êtes pas prêts, il faut se lancer !

Le meilleur moyen de croire en soi c’est de faire des choses extraordinaires. Et pour pouvoir accomplir ces choses, il faut pouvoir accepter de sortir de cette zone confortable où nous connaissons déjà tout. Allez explorer de nouveaux terrains de jeu ! Faites de nouvelles expériences ! Vous allez non seulement en sortir grandi, mais allez acquérir un énorme capital confiance.

La boucle auto-validante

J’ai évoqué les croyances limitantes comme principale difficulté pour retrouver la confiance en soi. La bonne nouvelle c’est qu’il y a une méthode pour “retourner” ces croyances. Cette méthode s’appuie sur ce qu’on appelle la boucle auto-validante (appelée aussi prophétie auto-réalisatrice).

Prophétie auto-réalisatrice

 

À force de valider nos croyances, il s’ensuit l’accomplissement de ce que l’on pensait. C’est une sorte de cercle vicieux. La croyance dégage un comportement et ce comportement donne un résultat qui valide la croyance. Lorsqu’une personne est dans ce processus, elle permet ce qui lui arrive et finalement elle se donne raison !

Prenons un exemple concret pour illustrer ce phénomène. Imaginons le cas d’un manager de 50 ans dans une chaîne de production automobile.

Il a une croyance qui est “les jeunes d’aujourd’hui ne savent pas travailler correctement”

Cette croyance va amener un comportement qui sera qu’à chaque fin de journée, il fera le tour de tous les postes de travail pour vérifier ce qu’ont fait ses apprentis. Puis, il les réprimandera le lendemain matin sur la qualité de leur travail.

Ce comportement amènera un résultat : ses apprentis perdront confiance en eux et accompliront du travail de mauvaise qualité.

Et finalement ce résultat viendra confirmer la croyance initiale de notre manager qui est “les jeunes d’aujourd’hui ne savent pas travailler”.

Il est très difficile de changer ses pensées. Et il est tout bonnement impossible de modifier le résultat. Par contre nous pouvons facilement modifier notre comportement.

Si le manager décidait de changer son comportement et d’accompagner les jeunes au lieu de les réprimander, ceux-ci gagneraient en confiance et accompliraient du travail de meilleur qualité. Ce qui modifierait la croyance de base du manager.

Si vous découvrez qu’une croyance limitante vous empêche d’accomplir ce que vous souhaitez, testez cette méthode et changez simplement votre comportement. La boucle auto-validante fera son travail petit à petit et vous transformerez très rapidement cette croyance limitante en croyance aidante.

Ne jamais abandonner

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Je le répète : pour avoir une grande confiance en soi il faut pouvoir accomplir des choses qui nous rendent fiers. Et les grandes choses, celles qui valent vraiment la peine, sont rarement faciles à obtenir. À chaque fois que vous vous lancerez dans un projet ambitieux (comme l’organisation d’une conférence par exemple), soyez prêt à affronter des épreuves difficiles. Et quand ces évènements seront face à vous, surtout ne lâchez rien !

“Si c’était si facile, tout le monde le ferait” – Orelsan

J’ai la conviction profonde que chacun d’entre nous est capable de réaliser absolument tout ce qu’il veut. Tout ce qu’il manque c’est la confiance pour oser se lancer et une ténacité à toute épreuve. Quand on y pense, c’est une bonne chose de pouvoir se dire que l’accomplissement de nos rêves les plus fous ne tient finalement qu’à nous !

Apprendre à dire non

Les gens ont parfois tendance à ne pas oser dire “Non” pour ne pas froisser la personne en face d’eux. Parfois ils le font en pensant qu’ils seront plus appréciés ou plus respectés. La réalité est toute autre. En effet, une personne qui sait dire “Non” avec tact et fermeté sera beaucoup plus respectée qu’une personne qui dira “Amen” à tout. Ces gens là sont souvent considérés comme “sans avis” puisqu’ils sont toujours d’accord avec tout. Le “oui” que nous donnons quand nous n’osons pas dire “Non” n’est pas un vrai “Oui” !

“Oser dire “non” à l’autre, c’est oser dire “oui” à soi-même” – Jacques Salomé

Si vous n’êtes pas d’accord, il faut le dire ! Ce n’est pas une mauvaise chose d’être en désaccord. Au contraire, je pense que toutes les meilleures décisions sont prises grâce à des gens qui ne sont pas d’accord entre eux. Cela ouvre le débat et permet de vous exprimer. Et donc de vous exercer encore et encore à donner votre avis, jusqu’à ce que cela devienne quelque chose de naturel pour vous !

Il y a par contre une différence entre le désaccord (qui est bénéfique) et le conflit ! Quand vous direz “non” faites-le d’une façon affirmative en adoptant une attitude positive et en cherchant à contenter tout le monde. Dire “non” ne veut pas dire avoir une attitude négative et en opposition avec l’autre.

Conclusion

Que cela soit pour parler en public ou dans n’importe quelle autre situation, les moyens sont les mêmes pour travailler la confiance en soi. Avoir confiance est pour moi un prérequis indispensable pour pouvoir accomplir tout ce que nous souhaitons. Essayons donc de faire chaque jour quelque chose qui nous rende fier de nous, pour avancer petit à petit vers cet état d’esprit où nous sommes persuadés que tout est possible !

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